Un an après l’échec du rapprochement avec Siemens [cf. articles précédents], Alstom (siège à Saint-Ouen /93 – effectif groupe estimé : 32800 – CA légal 2019 : 2 981 000 000€ – CA groupe estimé 2017 : 7 300 000 000€) réfléchirait à s’unir à un autre grand nom du transport. Depuis plusieurs mois, le groupe français aurait engagé des discussions avec le canadien Bombardier (siège français à Crespin /59 – entreprise fabrication d’avions et de trains – effectif estimé : 2000 – effectif groupe estimé : 70000 – CA légal 2018 : 827 474 473€), en vue de lui racheter son activité ferroviaire. L’opération pourrait être facilitée par les difficultés financières auxquelles fait actuellement face le nord-Américain, qui a indiqué que ses résultats 2019 (publiés le 13 février 2020) seront » très inférieurs » aux estimations. Si elle était validée par les deux entreprises, l’opération devrait toutefois franchir l’obstacle de la Commission Européenne, qui avait empêché la fusion Alstom-Siemens.