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OpenHydro ne sera finalement pas sauvée

Comme évoqué dans notre article du 21 août 2018, Naval Energies (siège à Paris/75 – holding – énergies marines renouvelables – Groupe Naval Group – CA légal 2017 : 6 692 000€) souhaite stopper ses investissements dans l’hydrolien afin de se recentrer sur l’éolien flottant et l’énergie thermique des mers. En juillet dernier, OpenHydro (Openhydro Technology France – siège à Cherbourg-Octeville cedex /50 – filiale irlandaise de Naval Energies – usine d’assemblage d’hydroliennes de Cherbourg) était placée en liquidation judiciaire. Ses actionnaires minoritaires s’étaient alors tournés vers la Haute Cour de Justice irlandaise pour proposer la nomination d’un administrateur judiciaire dans l’idée d’élaborer un plan de sauvegarde. De son côté, Naval Energie s’opposait fermement à la nomination de cet administrateur et ne souhaitait pas que son activité reprenne. Nous apprenons aujourd’hui que la justice irlandaise a décidé de rejeter la proposition de sauvetage des actionnaires minoritaires en estimant que les garanties n’étaient pas suffisantes et qu’en 14 ans d’existence, Openhydro n’a dégagé aucun bénéfice. Précisons que la durée de vie de l’usine OpenHydro de Cherbourg n’aura été que de quelques semaines puisque celle-ci avait été inauguré le 14 juin dernier. Une dizaine de personnes travaillait sur le site (alors qu’une centaine d’emplois devait être créée). Des propositions de reclassement pourraient être formulées auprès des salariés.